InfoPRO, l’opportunité à saisir pour Joëlle Lebert, assistante des ventes
« Il faut toujours viser la lune, car même en cas d’échec, on atterrit dans les étoiles ». Cette citation d’Oscar Wilde a du sens, pour David Lachambre, responsable de l’équipe technique d’InfoPRO. Un parcours atypique, qu’il décrit lui-même de « chaotique » quand il parle de ses échecs scolaires. Pourtant, cet habitant du Montargois, jeune papa de 32 ans, a su faire de ses apparentes faiblesses de véritables forces.
Quand on part de loin, on ne peut que grandir plus vite. C’est le cas de David Lachambre, originaire du Val-de-Marne. Sans s’apitoyer, David Lachambre ne cache pas son parcours de vie : il a grandi dans une zone d’éducation prioritaire et n’appréciait pas particulièrement l’école, où il s’ennuyait. Son atout principal ? Sa force de caractère. Il a su très rapidement que l’informatique était un domaine fait pour lui. « Mon père et mon oncle passaient leurs week-ends ensemble, sur les PC. C’est comme ça que j’ai connu l’informatique. Cela m’a intéressé. Je suis curieux et autodidacte », explique-t-il.
En cours, outre celui de technologie, il ne se concentre sur les sujets étudiés que par le biais de l’informatique : « J’apprenais plus en allant chercher des informations sur Internet qu’en apprenant avec des profs ».
« Je suis parti de rien et, aujourd’hui, je suis responsable »
« J’ai vécu 19 ans dans une cité. Cela ne me dérange pas de parler de mon parcours parce que j’en ai fait une force. Je suis parti de rien et aujourd’hui je suis responsable. Les échecs m’ont permis de mieux me relever », résume-t-il. De quoi donner du courage à tous les jeunes en mal de motivation. Cela dit, il n’est pas forcément un exemple à suivre sur certains aspects. En témoigne cette « expérience » plutôt amusante : en voulant montrer à ses camarades de classe comment est conçu un virus informatique, il crée le bug général. Des bêtises de jeunes, des histoires à raconter avec le sourire, désormais grandi, mâture et se devant de montrer l’exemple autour de lui.
En 3e, il s’essaie à l’insertion : pour moitié en cours et l’autre moitié en entreprise. « J’ai travaillé pour une société d’infogérance de ma région d’origine. Là-bas, j’ai mis en place un cybercafé. Ça a confirmé mon projet », indique David Lachambre. À la fin de son stage, son tuteur souhaite l’embaucher. Mais, tenace, David Lachambre décide de poursuivre les études. Il suit alors les recommandations d’une conseillère d’orientation, au collège, et commence un BEP MPMI, pour Métiers de la production mécanique informatisée, ce qui revient à travailler dans la mécanique de précision. Il s’éloigne alors de son projet mais revient vite sur les rails : « Je m’arrête à la 2e année. Je réparais les PC des profs », résume-t-il. À 16 ans, il rompt alors avec un système scolaire qui ne l’a pas forcément soutenu dans son projet. C’est là que tout débute alors, dans un contexte qui le conduit d’abord à l’isolement.
« Je passais mes journées
sur l’ordinateur, à apprendre »
« Je me suis renfermé, je suis resté chez moi. Je passais mes journées sur l’ordinateur, à apprendre, à chercher, démonter des PC, les remonter, dépanner des anciens camarades de collège et lycée », raconte le jeune homme. À l’époque, en 2004, il s’intéresse au virus Sasser : « Tous mes amis, des membres de ma famille, voisins étaient impactés par ce virus. Vu que je connaissais une partie de son fonctionnement, j’ai résolu leur problème assez facilement. Je le faisais de façon bénévole, pour rendre service ». Car oui, ce sont sans doute les qualités qui définissent le mieux David Lachambre : l’envie de se sentir utile, de transmettre, de comprendre et d’assister les personnes en difficulté. Son seul bénéfice ? « Un merci, cela me suffit ».
C’est donc naturellement qu’il se tourne vers le bénévolat. Sa passion pour les jeux-vidéos l’amène à des expériences enrichissantes sur le plan humain et technique. Il participe à l’organisation de tournois de « gamers », certains prestigieux du fait du nombre de visiteurs. Là, il s’étonne de rencontrer des personnes de tous niveaux sociaux, du chef d’entreprise jusqu’au ministre, en passant par un célèbre chanteur. Il monte son premier site Internet en 2008, incluant un système de décompte de points et de bonus. Il dépanne, toujours, les joueurs rencontrant des difficultés techniques. Outre la reconnaissance qu’il en tire, c’est surtout une façon pour lui de développer son relationnel. « C’est quelque chose que j’ai travaillé en me refermant sur moi-même. Avec Internet, j’ai pu m’améliorer sur ce point. J’étais quelqu’un d’assez timide je n’aimais pas parler en public », raconte le responsable d’équipe.
Après l’isolement, il reprend des études d’informatique.
Après l’isolement, il reprend
des études d’informatique
Fort de cet investissement et encouragé par les siens, il décide de suivre une formation, un équivalent Bac Pro TAI (Technicien d’assistance informatique). Une façon de valider ses acquis et de pouvoir avoir du crédit auprès de ses futurs employeurs. « Je craignais l’aspect scolaire mais la formation durait 8 mois et j’avais étudié ses grandes thématiques. Je me suis un peu ennuyé mais le formateur s’est mis en retrait et m’a laissé aider mes collègues », résume David Lachambre.
Il est ensuite embauché dans une société d’infogérance, dans le Loiret, où il restera 6 ans, au total. « Après ma formation, j’y suis allé quelques mois et je suis parti. Je suis allé voir si ce n’était pas mieux ailleurs et ça n’était pas le cas », raconte-t-il. Essuyant un nouvel échec face à une formation en alternance, puisque l’entreprise ne peut pas financièrement l’accueillir, il revient donc sur ses pas. Mais l’entreprise d’infogérance se porte mal, elle aussi. Alors c’est la liquidation judiciaire. Plein de ressources, David Lachambre prévoit tout, de manière à lancer sa propre entreprise. Mais une autre opportunité se profile. « J’ai découvert InfoPRO par le biais d’une cliente. Ma société était en liquidation. Elle m’a appelé un midi pour me demander des éléments techniques pour les communiquer à Gérald Lambert. En pause, on pensait que je ne décrocherais pas. Et j’ai décroché. J’ai répondu à son besoin. Ça a interpelé Gérald, qui a laissé sa carte à ma cliente pour qu’elle me la transmette », se souvient David Lachambre.
Son but ? Confier sa clientèle à une entreprise proche de ses valeurs
Face à de multiples choix, la raison l’emporte. « Je me suis dit, soit je me mets à mon compte, soit je reprends les cours… J’étais propriétaire, avec un crédit, et ma femme était enceinte de notre petite fille », raconte David Lachambre. Ce qui le convainc de rejoindre l’aventure InfoPRO, alors qu’une autre proposition, plus proche de son domicile, lui est faite ? « La directrice d’une entreprise de mon portefeuille clients a joué un rôle dans ma décision. Elle voulait signer avec moi un contrat de consultant à mi-temps en attendant que je trouve la société d’informatique qui leur correspondait ». Finalement, pour emmener ses clients vers le bon prestataire de services, celui qui porte les mêmes valeurs que lui, David Lachambre choisit InfoPRO. « Les projets de Gérald, sa vision du client, ses valeurs, tout cela me correspondait plus. J’avais besoin de quelqu’un qui aurait la même vision que moi, pour que mes clients aient confiance, le but était de rendre service, d’accompagner le client et d’être son service informatique », indique-t-il. Mieux, l’évolution de carrière possible ainsi que l’ambiance familiale qui règne chez InfoPRO le font trancher. Preuve qu’il ne s’est pas trompé : « Les clients que j’ai confiés à InfoPRO sont toujours là. Mon évolution de carrière a été fulgurante. Gérald m’a vite accordé sa confiance, il y avait des objectifs et des valeurs communes. Ce qui me plait dans ce projet, c’est de pouvoir apporter ma pierre à l’édifice. Je participe à l’évolution de l’entreprise ».
« J’ai besoin de parler de mes envies et que l’on me dise qu’elles sont possibles »
Exigeant, surtout avec lui-même, David Lachambre confie être pressé de constater les résultats de l’évolution rapide de l’entreprise. Il a besoin de se projeter, de voir ses idées s’accomplir sur le long terme. « J’ai besoin de parler de mes envies et que l’on me dise qu’elles sont possibles », explique-t-il. Pour se sentir complètement à l’aise, il explique devoir en premier lieu maîtriser complètement cette nouvelle fonction de responsable d’équipe, après avoir intégré l’entreprise en tant que technico-commercial, le 1er juin 2020. « J’ai choisi l’informatique pour cela, ce n’est jamais figé », résume celui qui craint toujours l’ennui. Son défi, après la formation de manager qu’il suit actuellement, serait de valider ses acquis par le biais d’une VAE, pour formaliser son expérience. Pour plus tard, peut-être pouvoir évoluer encore : « Je me vois bien, dans quelques années, être directeur ».
Au quotidien, il gère la relation clientèle, est chargé des projets et de leur suivi, des études techniques, des plannings. En parallèle, bien sûr, il encadre l’équipe, prend les décisions nécessaires, guide ses interlocuteurs, forme et accompagne. Sa difficulté, aujourd’hui ? Trouver sa place, dans une nouvelle hiérarchie, devoir décider pour les autres, trancher avec fermeté, affecter celui qu’il est amené à corriger. « Ce que je souhaite, c’est la cohésion d’équipe, que j’ai toujours connue. Pour moi, il faut que l’on ait envie de venir travailler, ce qui est logique, quand l’ambiance est bonne. C’est actuellement le cas » développe-t-il. Ce qui l’épanouit, dans son quotidien ? Le relationnel, le fait de partager ses connaissances, avec pédagogie, pour rendre service, aux clients ainsi qu’à son équipe mais surtout d’évoluer ensemble vers un but commun.
Le projet d’asseoir une réputation acquise, dans toute la Région
Centre-Val de Loire
Ses projets sont ceux de la direction : « Qu’on s’étende sur toute la région Centre-Val de Loire, qu’on soit connu et reconnu pour notre savoir-faire et notre expertise ». Pour lui, l’implantation d’InfoPRO, partout en France, serait un bel accomplissement pour l’équipe. La clientèle disposant de sites sur tout le territoire, l’objectif final serait d’ouvrir d’autres antennes, en plus de celle de Pithiviers.